mon nouveau roman (“Jeune sang n’obéit pas à vieux décret”, 275 pages) aux Editions Gutta & Astula.

En voici la couverture ainsi que, ci-dessous, le texte de présentation en 4ème de couverture…

“Prêter l’oreille aux contes n’est pas retomber en enfance mais bien grandir en son âme, surtout quand ceux-ci sont coquins et impertinents. Car il est trois chemins que l’on ne peut connaître : le vol de l’oiseau dans le ciel, le sillage du poisson dans la mer, le cheminement de l’amour dans le coeur des pucelles. Peut-être faut-il prendre celui où l’on risque de se perdre ? C’est ce qu’a fait Samuel Kort de Saint-Yon, pour son plus grand bonheur.
“ Au cours d’une chasse au sanglier blanc au-delà de la rivière du temps, Guigamor rencontra une pucelle qui se baignait dans une source et l’invita dans son palais. Il n’y avait rien d’aussi beau au monde, ni fleur de lys ni fleur de rose, que cette demoiselle dans sa nudité, et Guigamor en tomba amoureux. Au bout de trois jours passés auprès de la pucelle, le chevalier veut s’en retourner auprès du roi son oncle, mais la demoiselle l’informe qu’il a en réalité passé trois cents ans chez elle, et que tous ceux qu’il connaissait sont morts depuis longtemps. Elle le laisse malgré tout partir et l’accompagne jusqu’à la rivière qui sépare l’autre monde du monde des vivants.” Ainsi dit le lai breton de 678 octosyllabes.
Comme le chevalier Guingamor resté 300 ans au-delà de la rivière du temps, Samuel Kort rencontra à Jaboticaba, une île perdue sur la route des typhons, des pucelles au beau corps svelte et bien en chair. Mais une fois de retour dans son pays après avoir vécu longtemps avec elles dans le bonheur et l’amour, Samuel Kort se sentit lui aussi désemparé en rentrant dans l’autre monde des vieux vivants. Quelque chose de lui ne pouvait revenir de là-bas. N’ayant plus d’identité à contrôler au fond de soi, il sentait ce démon de Guigamor vivant à l’intérieur de son corps qui le poussait à regagner au plus vite cette île hors du temps pour y jouer, courir tout nu comme un éperdu et brûler d’amour avec les créatures les plus parfaites qui soient sur terre, dans la rumeur des cigales, des frelons, des crabes violonistes et des scarabées sublimes. Hélas, il en fut tout autrement …”