“ Elle m’en a raconté des histoires, Haruka ! Des histoires sur le sexe, son sujet préféré. Superbe fille, avec des yeux pleins de lumière ! Toujours à me toucher, me titiller, me masser sous prétexte de me faire du bien. Ceci en particulier m’a donné de terribles sensations de plaisir. Il y avait là une force à laquelle j’étais incapable de résister. Comme si la mécanique implacable d’un amour impulsif venait de s’enclencher. Le corps est-il donc plus étendu qu’on a coutume de le supposer ? Sait-elle qu’elle est belle à m’en faire un sang d’encre ? délicieusement sensuelle de la tête aux pieds quoi qu’elle fasse ? Qu’elle me fait bander sans ouvrir la bouche, rien qu’en me regardant. Me regardera-t-elle encore ainsi demain ? ” (Extrait de Philosophie dans l’atelier, 2020).

Peinture à l’ambre sur toile marouflée sans cadre. Signature au dos.