joie dans les ruines
La peinture comme l’écriture relève sans remplir les mains, fait sourire sans que rien n’ait changé, donne le temps de s’asseoir côte à côte au milieu des ruines. Et pourtant personne ne touche les corps. Parfois l’amour vient réellement, et cela aussi à un nom, le nom de quelqu’un. Alors commence cet autre vertige, celui d’être à la fois un et deux, de ne jamais cesser d’être cela autant que ceci. Incroyable perspective au-dessus du vide, image de l’entêtement de la vie à vivre, fabuleux appareillage des corps entre les termes écartelés du désir ! (extrait de “Joie dans les ruines”, 2022